Le charme de la truffe
Ce précieux champignon, si cher aux gastronomes, est un bel exemple de symbiose mycorhizienne. Il s’agit d’une association entre la partie végétative d’un champignon (le mycélium) et les racines d’un arbre, dans ce cas souvent des chênes mais aussi des noisetiers, tilleuls, prunelliers ou charmes. Le champignon prélève à l’arbre des glucides issus de la photosynthèse et lui apporte en échange eau, minéraux et composés organiques. Au printemps, si les conditions sont favorables, les truffes (qui sont en fait l’organe sexuel du champignon) commencent à se développer sous 5 à 30 cm de terre pour arriver à maturité 8 à 11 mois plus tard. Même si l’on arrive de nos jours à planter des arbres truffiers déjà mycorhizés grâce à un procédé développé par l’INRA, sans arbres pas de truffes ! Que les gourmands se le tiennent pour dit !
Sources :
SILAR P., MALAGNAC F., Les champignons redécouverts, BELIN, 2013, 231 p.
Pour citer ce document :
PRUVOST G., Le charme de la truffe [en ligne], Chez le Père Magraine, 04/12/2017, 24/04/2018 [consulté le XX/XX/XXXX], disponible sur : https://chezleperemagraine.com/blog/graine-de-saveur-n4-charme-de-truffe/