Des gènes de résistance à ménager
Les champignons phytopathogènes (mildious de la salade, de la pomme de terre ou de la vigne, rouille du blé ou tavelure du pommier) donnent du fil à retordre aux agriculteurs, qui peuvent vouloir se tourner vers les variétés résistantes. Cependant, la création d’une telle variété est le résultat d’un travail long, qui ne reste pas éternel : si l’on ne compte que sur lui, les agents pathogènes finissent souvent par développer une capacité à contourner la résistance de leur hôte ! Bien sûr, l’utilisation de variétés résistantes est un levier non-négligeable pour réduire la dépendance aux fongicides, mais elles ne peuvent être une solution durable sans pratiques agronomiques, comme les cultures associées, réduisant les chances d’adaptation des pathogènes, en limitant leur expansion !
Source :
DELMAS C., FABRE F., JOLIVET J., (et al), “Adaptation of a plant pathogen to partial host resistance: selection for greater aggressiveness in grapevine downy mildew.”, Evolutionary Applications, 2016, disponible sur : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/eva.12368/references
Pour citer ce document :
JEAN S., Des gènes de résistance à ménager [en ligne], Chez le Père Magraine, 03/10/2018 [consulté le XX/XX/XXXX], disponible sur : https://chezleperemagraine.com/blog/graine-de-sciences-n24-genes-de-resistance-a-menager/