La Sélec’ de Magraine # 1 – Le MOOC « Santé des plantes »

 

Dans sa Sélec’, le Père Magraine vous propose des contenus tiers de qualité, vérifiés et évalués !

Le MOOC « Santé des plantes », lancé par la Société Nationale d’Horticulture de France et Agrocampus Ouest, a eu lieu en 2017 (impossible de s’y inscrire), mais son contenu reste disponible !  Son objectif : vous donner les outils pratiques et méthodologiques pour observer, diagnostiquer et répondre aux problèmes de santé que peuvent connaître les plantes. Au programme donc :

  • une présentation plus précise du MOOC (pourquoi ce MOOC ? Dans quel contexte s’inscrit-il ?)
  • le fonctionnement « normal » des plantes (leur physiologie, leurs besoins etc)
  • les ravageurs potentiels des plantes (avec des notions super intéressantes et pratiques comme le « seuil d’intervention »)
  • les maladies des plantes (et notamment les mécanismes de contamination)
  • la démarche du diagnostic (de la méthodologie, un pas à pas à appliquer en cas de besoin)
  • les outils d’aide au diagnostic

Si le programme vous tente (vous avez compris, nous on vous le conseille fortement ! ), vous avez deux possibilités, selon vos préférences :

Pour savoir si ce contenu est fiable, il nous suffit d’utiliser la méthode proposée par Laitue Diante ! C’est parti :

 

Les « + » :

  • Les auteur.trice.s sont identifié.e.s et leur profession est déclarée.
  • Le contenu est appuyé par plusieurs organisations qui mettent en jeu leur crédibilité.
  • Les intentions déclarées sont respectées : ce qu’on nous promet correspond à ce qu’on nous offre.
  • Le travail des auteur.trice.s est ouvert à la critique.
  • Les affiliations des auteur.trice.s sont déclarées.
  • Le contenu est nuancé.

 

Les « – » :

  • Le contenu ne présente pas directement de bibliographie. Vous le savez, pour nous, c’est un vrai problème, parce que l’absence de bibliographie casse la chaîne des sources (impossible de retrouver les sources primaires des informations données sans travail de recherche parallèle). Alors, pourquoi avons-nous sélectionné ce MOOC alors que l’absence de sources est un facteur éliminatoire dans notre méthode d’évaluation ? Ici, nous sommes dans un cas particulier qu’il faut traiter comme tel, et qui illustre aussi les limites de toute méthode d’évaluation : les informations qui sont données dans le MOOC sont portées par des scientifiques spécialisés dans les domaines abordés, ET sont vérifiables par ailleurs (notamment dans les publications scientifiques des intervenants et dans les plate-formes vers lesquelles le MOOC nous renvoie). Autrement dit, le seul « dommage » causé ici par l’absence de bibliographie, c’est qu’on doive la reconstruire par nous-mêmes si l’on veut s’assurer de la validité des propos qui sont tenus (si les arguments en faveur de la fiabilité ne nous suffisent pas). On peut légitimement supposer que cette absence est un choix relatif au format « MOOC » choisi et à l’expertise des intervenants, mais on peut aussi la déplorer.

En conclusion, ce MOOC est une bonne façon de mettre le pied à l’étrier de « l’épidémiosurveillance » et de la phytopathologie, d’autant plus qu’il renvoie vers de nombreux outils pour s’autonomiser, mais aussi pour s’inscrire dans une démarche régionale voire nationale, reposant sur des plate-formes riches en informations.

Source :

FUN, Santé des plantes : de l’observation au diagnostic [en ligne], FUN [consulté le 01/12/2018], disponible sur : https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:agrocampusouest+40002+session01/about

Auteur :

BEN BELAÏD S.

 

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